Inauguration Halle couverte, du marché de Noël et présentation des statues des 7 Félibres
Frédéric Soulié (France 3) va consacrer un numéro entier de son magazine au jardin des Félibres
Frédéric Soulié, ici avec Bernard Vaton, est venu tourner un numéro de son magazine “Vaqui” dans le parc qui rend hommages aux Félibres qui entendait restaurer la langue1 provençale. Photo N.C.-B. |
On a parlé provençal, mardi, dans les allées du parc des Poètes à Eyragues. À l’heure où l’équipe des services techniques a commencé à installer, sur leurs stèles, les bustes en bronze des fondateurs du Félibrige, Frédéric Soulié y a en effet posé les caméras de son émission “Vaqui”, diffusée le dimanche sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Avec la statue de Frédéric Mistral, ces Félibres veillent désormais sur ce joli coin du village, réaménagé avec beaucoup de goût autour de la bastide et de la bergerie, qui forment l’espace Michel. Réalisés avec talent par le sculpteur toulousain Sébastien Langloÿs, ils accueillent les visiteurs et les invitent à flâner au sein de cet écrin de verdure, qui regroupe les principales essences végétales de notre région.
Le journaliste de France 3 a aussi rencontré Martine Pancin de l’association Li Vihado() et Madeleine Grosfils (T&P). Photo N.C.-B. |
Le journaliste, animateur et producteur de ce magazine itinérant hebdomadaire en langue d’Oc1, a choisi de venir tourner ici séduit par “cet état d’esprit qui s’est créé autour du jardin des Poètes. On est tout à fait dans l’idée de Vaqui, qui parle des langues et des cultures régionales. Ici on remet à l’honneur les primadiers, qui ont fondé le Félibrige. Ces bustes sont très beaux. Cette rénovation du parc entier m’a plu. Et je voulais aussi rencontrer les Eyraguais et les associations qui s’y intéressent”, explique-t-il.
Pour son émission, qui durera une demi-heure et sera diffusée à 10 h 40, le dimanche 15 janvier, jour de la fête “nationale” du village, Frédéric Soulié a ainsi rencontré Martine Pancin, présidente de l’association Li Vihado, qui s’est donné pour mission de transmettre la tradition provençale. Ainsi que Madeleine Grosfils, de Témoignage et Patrimoine, qui lui a ouvert les portes de son musée.
Et Bernard Vaton, qui a conçu ce jardin en hommage aux Félibres et aux sept maintenances. “Ici, on est au cœur de la langue d’Oc, entre Maillane et Châteauneuf-de-Gadagne, où il s’est créé, grâce à Mistral, le Félibrige en 1854. On se devait d’honorer, par un parc, l’esprit de ces gens du XIXe siècle, très modernes, qui cherchaient déjà comment développer et répandre sur l’ensemble du monde la culture d’Oc”, explique l’architecte du cabinet Obrador Architecture, installé à Orange, à qui le maire, Max Gilles, a confié le projet de restauration de tout le site.
Après la réalisation à l’identique de la maison du berger, qui abrite maintenant un musée et des salles de conférences, l’homme de l’art a imaginé d’installer dans ce jardin, les 7 sept jeunes poètes provençaux : Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giéra, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan.
Les sept maintenances
“Ils représentent les régions du Sud de la France qu’on appelle l’Occitanie et qui parlent la langue d’Oc1, unique mais avec ses différences: l’Auvergne, la Gascogne, l’Aquitaine, le Languedoc Roussillon, le Limousin et la Provence”, précise Bernard Vaton, qui anime par ailleurs Radio Mix, la radio étudiante du lycée de l’Arc (89.5). Par passion de la tradition. Une passion que l’on retrouve dans ses projets d’architecture. “Mes réalisations tiennent compte de la tradition. Pas celle qui a un côté réactionnaire, figé dans le passé, mais celle qu’on va projeter dans l’avenir. Aujourd’hui je construis des bâtiments autonomes, de haute qualité environnementale et qui utilisent les matériaux locaux. Je tiens compte du lieu”, conclut-il. Ce jardin qui sera inauguré samedi matin et l’espace Michel en sont une parfaite illustration.
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L’inauguration
Samedi, Max Gilles, le maire, et son Conseil municipal fixent rendez-vous à 11 heures, sur la place Saint-Paul, pour assister à l’inauguration de la Halle couverte et du Marché de Noël. Cet événement organisé par l’association des commerçants et artisans d’Eyragues, Sian d’Irago, se tiendra aussi dans la bergerie de l’espace Michel. Suivra la présentation des statues des 7 Félibres qui ornent le parc des Poètes.
Nelly Combe-Bouchet
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Mistral et ses amis félibres veillent sur le parc des Poètes
Madeleine Grosfils, l’Atelier du costume et Sébastien Langloÿs devant la statue de Frédéric Mistral, qui avec sis autres jeunes poètes s’est attaché à défendre la langue d’Oc1. Photo N.C.-B. |
La halle, bel édifice réalisé dans la plus pure tradition artisanale, avec sa magnifique charpente et sa couverture en tuiles anciennes, est destinée à abriter les forains du marché hebdomadaire du vendredi auquel elle donnera un nouveau décor.
Le manadier Pierre Aubanel à droite du buste du félibre avignonnais Théodore Aubenel (1882-1886), un des primadiers. Photo N.C.-B. |
Accompagné de Corinne Chabaud (conseillère départementale), de Jean-Marc Martin-Tesseire (représentant la Région), du député-maire Bernard Reynes (président de Terre de Provence), de Martine Pancin (présidente de Li Vihado), de Madeleine Grosfils (Témoignage et Patrimoine), il a ensuite conduit tous les présents à la découverte des sculptures des sept primadiers du Félibrige. C’est à Sébastien Langloÿs, de Toulouse, retenu suite à une consultation nationale, qu’on les doit. Et c’est Christophe Polizzano, le tailleur de pierre de Noves, qui a réalisé les stèles en pierre sur lesquelles elles sont fixées la statue du Maillanais Frédéric Mistral et les six bustes de ses amis (Joseph Roumanille de Saint Rémy, Paul Giéra, Théodore Aubanel et Jean Brunet d’Avignon, Alphonse Tavan de Châteauneuf-de-Gadagne et Anselme Mathieu de Châteauneuf-du-Pape).
Max Gilles, entouré d’élus et de Martine Pancin a coupé le ruban de la halle, où se tient jusqu’à ce soir le marché de Noël. Photo N.C.-B. |
Bernard Vaton,
Sébastien Langloÿs et Jean-Alexandre Mousset
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Assajam d’explictar çò qu’es lo Provençau. Trop de personas sabon pas çò qu’ès.
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